De nombreux articles portent sur la capacité de l’entrepreneur à s’adapter à la pandémie. Ils ne s’attardent pas sur l’explosion soudaine du nombre de nouveaux entrepreneurs, ceux qui façonnent l’avenir des affaires.
Aux États-Unis, selon le président de Shopify, Harley Finkelstein, en juillet 2020, plus de 500,000 nouvelles entreprises ont été créées. Ce qui représente près du double de l’augmentation du même mois de l’année précédente. Sur Shopify, le nombre de nouvelles entreprises s’accroit de 79% année après année. Ce phénomène se produit partout à travers le monde. La tendance est notable et prend de l’ampleur.
Pourquoi émergent tant d’entreprises?
Lorsque les temps sont durs, comme en cette période de pandémie, une grande partie des salariés perdent leur moyen de subsistance. Pour nombre d’entre eux, il ne leur reste que l’option de démarrer leur propre entreprise.
L’entrepreneuriat est souvent associé à la passion, au désir de se réaliser et contribuer à un meilleur monde. Pourtant, on oublie que dans plusieurs pays, où personne ne se dit entrepreneur mais tout le monde en est un, la motivation pour se lancer en affaires relève davantage de la survie que de la passion.
Les entreprises fondées par obligation
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces entrepreneurs « obligés » ne sont pas désavantagés par un manque d’éducation ou de passion. Des études démontrent que ces entreprises fondées par obligation sont plus susceptibles que la moyenne de survivre, d’innover et de recevoir du soutien en capital de risque puisqu’elles représentent le seul moyen de subsistance du fondateur.
À C2 Montréal d’octobre 2021, la conférence de Harley Finkelstein; « Comment conserver la flamme entrepreneuriale en temps de pandémie? » abordait ce sujet. Selon lui, la source de cette flamme est importante. Il souligne que les meilleures entreprises dans les 5 à 15 prochaines années proviendront principalement d’entrepreneurs qui ont fondé leur entreprise par nécessité. Ceux qui n’ont pas eu d’autres choix que de pivoter rapidement, s’adapter et réussir.
La passion de l’entrepreneur n’est pas tout
La passion n’est pas nécessairement un prérequis pour construire une entreprise prospère. Il importe avant tout d’identifier un problème à résoudre, combler une niche unique sur le marché qui permettra de se procurer un positionnement concurrentiel avantageux.
Chaque année, C2 Montréal accueille des milliers de leaders qui partagent la conviction que le succès des entreprises est indissociable des progrès de la société. C2 Montréal les aide à faire en sorte que leur vision englobe toutes les sphères de la société, et à transcender des avancées technologiques pour faire de la créativité un moteur de changement. Je vous encourage à y participer pour partager la vision de ceux qui définissent l’avenir des affaires ■
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